Croire en la magie de la nature

Entretien avec Jean-Marc Rochette

Jean-Marc Rochette entretient un lien viscéral avec la montagne, un parcours qu’il raconte dans sa bande dessinée Ailefroide. Au cœur de ce récit, il partage son terrible accident en 1976 où il est défiguré par la chute d’une pierre durant une ascension en solitaire. Il décide alors de se dédier à l’art. En 1984, il publie avec J. Lob, le premier tome de la série à succès Transperceneige qui sera adapté au cinéma par Bong Joon-ho en 2013.

Après d’autres créations comme Le Tribut ou la série burlesque Louis et Dico, il se consacre à la peinture en s’installant pendant sept ans à Berlin. En 2017, il s’installe aux Étages, au cœur du massif des Écrins, à 1 600 mètres d’altitude, et réalise trois bandes dessinées en forme de triptyque : Ailefroide donc, Le loup et sa dernière publication, La Dernière Reine. Ces dernières BD constituent une magnifique ôde au territoire dans lequel il vit désormais et interrogent notre relation à tout ce qui nous entoure.

© Jocelyn Chavi
© Caroline Chevalier
© Jean-Marc Rochette

Quelle sensation vous inspire le monde d’aujourd’hui ?

Nous sommes à la croisée des chemins, à un moment paradigmatique. Nous avons vécu selon un modèle thermo-industriel depuis deux siècles et il s’effondre sous nos yeux.

En comparaison à toutes les catastrophes passées, ce que nous vivons est inédit car cette fois le destin de l’humanité toute entière est concerné. La question est ainsi de savoir si nous voulons simplement rafistoler notre société, c’est-à-dire notre relation au monde, ou si nous voulons radicalement changer la donne.

Pensez-vous que ce changement de paradigme est réalisable ?

Je pense qu’il ne sert plus à rien d’argumenter et que, malheureusement, si un changement d’envergure devait se produire, cela ferait suite à de multiples crises aux conséquences dramatiques. J’ai dû mal à voir comment, dans le temps imparti, nous réussirions à renverser la table et faire autrement…

Avez-vous encore foi dans la capacité d’adaptation de l’humanité ?

Je crois en l’exemplarité. J’habite dans un hameau alpin dont l’accès est coupé tout l’hiver. Pendant trois mois, je vis avec ma femme, en totale autonomie. Cette vie est possible. Elle n’est pas simple mais je m’attache à être fidèle à mes convictions.

Je ne souhaite pas non plus faire de prosélytisme pour tenter de convaincre les autres de faire comme moi. Au contraire, en blessant le moins possible la nature, j’espère renvoyer une image de bonheur qui, par capillarité, peut donner envie aux autres de prendre des décisions similaires.

D’ailleurs, si tel était le cas, cela entraînerait des bouleversements profonds dans notre société, notamment une redistribution de la population sur l’ensemble du territoire.

Aujourd’hui, la polarisation parisienne, et plus largement des grandes métropoles, cohabite avec des régions totalement dépeuplées. Or, si nous voulons tendre vers des micro- communautés, nous n’aurons pas le choix de mieux nous répartir.

Évidemment, il faudrait également des politiques publiques qui soutiennent ce mouvement car les implications sont tout à la fois économiques, politiques, sociétales et narratives.

Pour s’adapter, il faut également faire un travail sur les représentations que nous avons du monde et les récits que nous faisons de nos vies. Par exemple, je donne à manger à mes poules tous les matins, c’est un bonheur inouï, mais dans la tête de beaucoup de gens cet acte est considéré comme un retour en arrière ou un truc de péquenauds.

Néanmoins, quand j’écoute les prises de parole des étudiants d’AgroParisTech1 lors de leur cérémonie de remise de diplômes en avril 2022, je me dit que ce double mouvement de déconstruction / reconstruction d’un nouveau récit prend de l’ampleur. Maintenant, la grande question c’est de savoir si cela ira assez vite…

1. En avril 2022, lors de la cérémonie de remise des diplômes d’AgroParisTech, un groupe d’étudiants réalise un discours où ils appellent à bifurquer. Dans une tribune parue dans Le Monde, le sociologue Morgan Meyer affirme qu’il s’agit là d’une remise en question profonde quant à la construction du monde à venir. (Retour au texte ↺)

En vous retirant ainsi, pensez-vous lutter efficacement contre le système ?

Je suis très lucide… Je sais que l’exemplarité que je décris est également une manière de fuir. Je me « débranche » du système en sachant que disparaître totalement est impossible.

Il y a toujours des cordes de rappel… comme les impôts ! Je gagne très bien ma vie donc j’en paie beaucoup. C’est très bien mais cela alimente un système que je combats férocement.

Je suis le sucre qui nourrit le cancer ! Et la fuite comporte d’autres limites comme celle de laisser la place aux partisans du récit actuel qui continuent leur marche en avant.

Que pensez-vous de l’éco-terrorisme ? Je pense notamment aux conserves de soupes jetées sur des chefs d’œuvre de la peinture…

Au départ, dans La Dernière Reine, Édouard Roux, le protagoniste, était un vrai éco-terroriste. Face à la violence humaine et au meurtre du dernier ours des Alpes que je raconte, il tuait des policiers. Mais je me suis rendu compte que s’il faisait cela, il foutrait en l’air son combat… Tuer un policier ne ramènera pas les ours.

Néanmoins, je pense qu’il y aura des actions éco-terroristes. En France, je ne crois pas que nous sommes encore prêt à tuer pour l’interdiction des bassines d’eau mais cela pourrait être le cas s’il s’agissait de défendre les derniers représentants d’une espèce animale.

Ensuite, je dirais qu’il faut bien faire la distinction entre manifestants violents et terroristes. Pour revenir aux militants qui jettent de la soupe sur des œuvres d’art, ce ne sont pas des éco-terroristes. Il y a ici un abus de langage.

Mon grand-père était résistant et répandait la terreur contre les soldats allemands. C’était un terroriste. Jeter de la soupe sur des peintures protégées par des vitres met en lumière, plus ou moins maladroitement, un combat pour l’écologie. Ainsi, si leur objectif est de faire parler des défis que nous affrontons, c’est réussi.

Le risque que j’identifie néanmoins, et je m’en inquiète, c’est que toute notre attention se concentre sur ces confrontations. J’aimerais tellement que notre énergie soit mise dans la recherche et le déploiement de potentielles solutions.

Qui parle aujourd’hui de la possibilité de faire du biocarburant avec des algues ? Nous avons l’une des plus grandes ère maritime du monde, nous devrions investir et travailler dessus. En parler ! Faire beaucoup beaucoup plus !

Il y a tant de sujets qui mériteraient de faire la Une des journaux. Plus que tout, j’aimerais que la radicalité écologiste soit positive… Une radicalité écologiste entièrement tournée vers des alternatives.

Dans La Dernière Reine, Jean-Marc Rochette conte la vie d’Édouard Roux, une gueule cassée de la Première Guerre mondiale qui retrouve un visage, et donc sa dignité, grâce à la sculptrice animalière Jeanne Sauvage. Cette rencontre devient une histoire d’amour passionnelle et inconditionnelle où, l’un comme l’autre, s’invitent tour à tour dans leur monde, celui du plateau du Vercors et celui de l’art, à Montmartre.

L’intrigue se concentre plus particulièrement autour d’Édouard Roux qui appartient à une famille entretenant des relations privilégiées avec la nature, les animaux et surtout les ours qu’elle protège de génération en génération. L’ours n’est pas choisi au hasard puisqu’il s’agit de l’animal totémique des païens et a toujours intrigué les Hommes.

Sa force, bien supérieure à celle des êtres humains, est magistralement mise en lumière dans l’ouvrage de l’anthropologue spécialiste des populations du Grand Nord Nastassja Martin, Croire aux fauves, où elle raconte que lors de recherches menées en Sibérie, dans les montagnes Kamtchatka, elle fut attaquée par un ours qui la défigura complètement… à nouveau le récit d’une gueule cassée !

Planche de la bande dessinée La Dernière Reine, scénarisée et dessinée par Jean-Marc Rochette © Casterman
Planche de la bande dessinée La Dernière Reine, scénarisée et dessinée par Jean-Marc Rochette © Casterman

Ce qui peut paraître vertigineux, c’est que, pour l’instant, le système tient. Comment expliquer cette résilience ?

Cette résilience est une démence ! Financièrement, quand nous voyons le taux d’endettement des pays, c’est délirant. Nous devrions tous aller chercher notre pain avec des brouettes d’argent comme à l’époque de la République de Weimar !

La dette est une croyance dans le futur donc évidemment, ceux qui tiennent le système pensent pouvoir s’en sortir. Ceux-là font le jeu des techno-positivistes qui veulent nous hybrider aux machines et intelligences artificielles.

C’est la thèse la plus défendue, c’est celle de la France, de l’Europe, de la Chine, des Etats-Unis… En ce sens, ma position et tout ce que je défends, est très très faible. Je suis un marginal.

Pensez-vous que cela finira par s’effondrer ?

Bien sûr, je pense que le système dans lequel nous évoluons et que nous continuons de nourrir avec tant d’excès, le système thermo-industriel, peut s’effondrer. Cela s’est produit maintes fois dans l’histoire, je ne vois pas en quoi ce scénario ne serait pas sur la table.

Ce fut le cas avec l’Empire romain, avec l’Empire des Mayas… Impossible de dire comment cela se passera si cela devait arriver mais autorisons-nous à formuler cette hypothèse.

Je pense à cela en vous parlant… Nous nous rencontrons à Paris et je suis sidéré de la nourriture que je vois dans les supermarchés. Je ne peux même pas appeler cela de la nourriture.

Les fruits et légumes ressemblent à des jouets en plastique et la composition des plats préparés me terrifie. Comment en sommes-nous arrivés là ? À une industrie alimentaire qui appauvrit nos agriculteurs, qui détruit les sols… jusqu’à quand cela va tenir ?

Je pense à Ivan Illich qui affirmait qu’au-delà d’un certain seuil, tout système tend à devenir contre-productif et même à se retourner contre lui-même, c’est-à-dire à s’auto-détruire. Diriez-vous que notre alimentation finit par nous rendre malade ?

Elle nous empoisonne ! Depuis que je vis dans les montagnes, mon corps refuse purement et simplement d’ingurgiter toute nourriture industrielle. Il la rejette comme si cela était un poison.

Je n’ose pas poser de questions sur une potentielle alternative techno-centrée…

S’il s’agit d’évoquer la fuite en avant trans-humaniste, les hybridations Homme-machine… ce sera sans moi ! D’ailleurs, je ne vois pas comment ce scénario pourrait être un projet de civilisation viable, c’est-à-dire qui concernerait toute la population.

J’en viens presque à me demander si les GAFAM et les Elon Musk ne travaillent pas à sauver les 5% de la population les plus riches…

Dans La Dernière Reine, les deux protagonistes ont un rapport sacré au monde qui nous entoure, c’est en tout cas, le chemin qu’ils choisissent. Est-ce également votre cas ?

Oui, je suis spinoziste quand il dit Deus seu Natura, autrement dit « Dieu, c’est-à-dire la Nature ». C’est ma voie, mon viatique. Je suis dans un rapport spirituel au monde, sans qu’il ne soit question de religion. Je crois que la nature renferme une forme de magie, une puissance immanente qui est bouleversante.

Si nous prenons le diptyque philosophique entre matière et esprit et la question corollaire de savoir si l’esprit naît de la matière ou inversement, je crois que la matière naît de l’esprit.

Quand je suis en montagne, je vois la roche mais je ressens un esprit, une Beauté. Et attention, cela ne vient pas de moi. Je ne suis pas celui qui ressent la Beauté. La Beauté est là, que je sois là ou non.

Mes propos provoquent parfois de l’incompréhension car ils entrent en contradiction avec le matérialisme qui régit tout notre monde. Mais, pour aller plus loin, je pense que l’être humain a une fonction de jouisseur métaphysique. Il est sur Terre pour profiter du miracle de l’Être. S’il oublie ça, il s’oublie lui-même.

Spinoza détestait ainsi les miracles que nous pourrions qualifier de sulpiciens… Ce n’est pas la peine de marcher sur la mer pour que cela soit miraculeux. La mer en elle-même est miraculeuse. Il faut revenir à ça et c’est ce que j’ai voulu montrer dans La Dernière Reine.

Que cela soit dans Ailefroide, Le Loup ou La Dernière Reine, Jean-Marc Rochette donne à la nature une place centrale et plus singulièrement encore, il fait des relations que tissent les êtres humains à tout ce qui l’entoure le véritable protagoniste de ses récits.

Dans la droite ligne de la pensée de Baptiste Morizot, notamment dans Manières d’être vivant, il met en scène une diplomatie interespèce où nous sommes capables de ressentir que tout être vivant est un parent avec qui nous partageons une ascendance commune.

Ainsi, en fin observateur de la roche, de la forêt ou des animaux, Jean-Marc Rochette rend grâce à leur puissance et à la façon dont ils nous façonnent… si nous acceptons d’être à leur écoute. Dès lors, les relations que nous nouons, qualifiées de “responsives” par le philosophe allemand Hartmut Rosa, nous font prendre conscience que nous faisons partie d’un grand maillage où tout est relié.

Planche de la bande dessinée La Dernière Reine, scénarisée et dessinée par Jean-Marc Rochette © Casterman
Planche de la bande dessinée La Dernière Reine, scénarisée et dessinée par Jean-Marc Rochette © Casterman
Planche de la bande dessinée La Dernière Reine, scénarisée et dessinée par Jean-Marc Rochette © Casterman

Le numérique est totalement absent de vos dernières bandes dessinées. Est-il pertinent d’avancer tout ce que vous venez de dire à une époque sidérée par les avancées technologiques et le développement d’une réalité virtuelle ?

Je vois des enfants passer à côté de chez moi qui sont à la fois sidérés par le numérique mais également par mes poules, voire davantage ! Quand je donne un œuf à une petite fille de 5 ans, je vois bien qu’elle est sidérée.

Et après quelques minutes, elle voit que ces pattes sont comme celles des dinosaures ! Ce sont ces sidérations, avec la nature et le vivant, qu’il faut sauvegarder à tout prix.

Si nous coupons tous les ponts, si nous vivons uniquement dans le monde numérique, si nous habitons que dans des environnements minéraux, hors-sol, alors tout sera perdu.

C’est un combat de David contre Goliath, un combat entre le magique que renferme la nature et le virtuel.

Si je discutais avec Yuval Noah Harari, il faudrait que je mette les pieds dans le plat et je lui dirais qu’il y a une incompréhension complète entre nous car moi, je crois à la pensée magique.

Je m’inscris dans la droite ligne de la pensée de Philippe Descola et Nastassja Martin qui affirment qu’il faut une révolution animiste. Quand nous voyons un chamois ou une belette, nous ne voyons pas un être machine mais un esprit.

Comment réenchanter le monde et son rapport au monde ?

Moi, je fais des livres et je dirais qu’il faut revenir à l’art qui demeure la fleur de lotus de l’être humain, son accomplissement personnel ultime. Avec La Dernière Reine et mes précédentes BD, je vois bien que cela fonctionne. Certains lecteurs et lectrices sont touchés au cœur.

Dans Ailefroide, vous faites le récit d’un grave accident que vous avez eu en montagne où vous avez été défiguré et dans La Dernière Reine, vous mettez en scène une gueule cassée de la Première Guerre mondiale. Faut-il y voir une métaphore sur la possibilité de se reconstruire ?

Totalement et pas seulement physiquement mais également spirituellement. Quand j’étais jeune, j’étais un vrai con. J’étais violent. Cet enfant que j’étais est très très loin de moi désormais. Ensuite, j’avoue que la chance a également frappé à ma porte en me donnant la possibilité de vivre de mon art.

Mais pour vous répondre, je dirais que ce qui m’a forgé, c’est de vivre à la campagne, dans un lieu reculé. Ce biotope, au cœur des Alpes, m’a littéralement transformé et fait ce que je suis. Je me suis par exemple rendu compte que j’avais une connaissance de la nature qui était conceptuelle alors qu’aujourd’hui je la vis en moi.

Par exemple, un jour, je suis avec ma femme en forêt quand tout à coup je suis pris d’une peur panique, une peur que je peine à exprimer, une peur ontologique. Nous sommes immédiatement partis et le lendemain, une avalanche s’est produite de 200 mètres de large par 20 mètres de haut, toute la face s’était effondrée…

Ne vous êtes-vous pas “animalisé” à l’instar de ces animaux qui sentent les tempêtes arriver ?

Absolument, je me suis animalisé. Nous savons que l’esprit des chamanes, ceux qui pouvaient soigner dans d’anciennes civilisations, comme en Amérique du Sud, pouvaient être toqué, c’est-à-dire frappé par des intuitions, des sensations.

Ils savaient par exemple où était le gibier. Je me sens proche de cela car je l’ai vécu. Près de chez moi, un énorme éboulement de rochers avait eu lieu et à chaque fois que nous passions là, j’avais peur. Ma femme me disait que cela ne retomberait pas… Et en 2021, c’est retombé, au même endroit et avec des rochers plus gros encore !

Évidemment, vous pourriez me prendre pour un fou, un vrai toqué pour le coup, mais je le sens en moi. C’est le retour à l’animalité dont parle Nastassja Martin, Baptiste Morizot, Vinciane Despret…

Quand les gens vous lisent, pensez-vous que c’est cela qu’ils ressentent ?

Je crois que nous avons tous une appétence pour l’amour, la beauté et la nature. Si je poussais mon raisonnement, je dirais que ce triptyque est la quintessence de l’humanité.

Exprimé ainsi, cela pourrait sonner comme une pensée extrêmement naïve mais c’est très difficile à reconnaître et faire vivre en soi car l’humain est aussi, et souvent, capable des pires atrocités. Toute l’étrangeté de l’être humain est là.

Prenez l’ego. En tant qu’artiste, le mien est bien développé donc je pourrais facilement me laisser piéger par lui mais face à la nature, il se fait broyer ! Si je marche longuement en montagne, je ne redeviens qu’un simple voyant au milieu du miracle de l’Être.

Parfois, vous ressentez des choses d’une force hallucinante en contemplant un coucher de soleil ou la cime d’une montagne. Ces expériences sont extrêmement rares mais ce sont de véritables miracles ontologiques, un sentiment océanique m’emplit et ma finitude corporelle explose.

Bien sûr, ensuite, le quotidien reprend le dessus mais je suis changé à vie. Je le garde avec moi pour toujours. Je ne connais rien d’autre que la nature pour provoquer cela.

Le trait de Jean-Marc Rochette est sans concession, dur, acéré. De son dessin se dégage ainsi une impression de puissance et une vibration rare. Le traitement des couleurs, sombres, ajoute une âme, voire un voile, une mystique, à l’expérience narrative.

À l’évocation des thèmes de l’amour, de la beauté et de la nature, j’ai immédiatement pensé à la poésie. Jean-Marc Rochette est un poète les deux pieds ancrés dans la réalité et avec, chevillée au corps, la volonté de façonner une vie harmonieuse et équilibrée avec le monde.

Pour y parvenir, non seulement il est nécessaire d’avoir une parfaite connaissance de son corps et de son esprit, chose que Jean-Marc Rochette a apprise en tant qu’alpiniste, mais également oser parcourir un chemin intérieur à même de tracer sa route sereinement et en étant fidèle à toutes ses convictions, sans exception.

Planche de la bande dessinée La Dernière Reine, scénarisée et dessinée par Jean-Marc Rochette © Casterman
Planche de la bande dessinée La Dernière Reine, scénarisée et dessinée par Jean-Marc Rochette © Casterman

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